L’une des périodes qui marqua l’histoire de l’humanité, fut celle de l’esclavage des blancs, que la société occidentale tient tant bien que mal à camoufler. Cette pratique a eu lieu à partir du XVIe siècle dans le « nouveau monde » constitué des pays suivants : la Guadeloupe, l’Ile de Saint-Christophe, l’Ile d’Hispaniola qui est l’actuel Haïti, la Guyane et les Caraïbes, qui représentait les colonies où les esclaves irlandais étaient maltraités et par la suite vendus aux grandes puissances européennes. Environ 850.000 irlandais, y compris les enfants, ont été enlevés et vendus lors de cette traite. De plus, cet esclavage orchestré par les européens eux-mêmes, a fait l’objet de nombreuses barbaries consistant à déshumaniser et à chosifier l’Homme, dans le but de préserver l’empire économique de l’Occident.

 

Tout d’abord, à partir du Moyen Âge, Venise et Gênes pratiquaient déjà le trafic des humains en se servant principalement des européens appelés « Slaves » pour travailler dans les champs afin de développer l’économie. De même, les rois Jacques Ier et Charles Ier, Olivier Cromwell poursuivirent cette pratique avec les populations irlandaises, qu’ils déportaient pour les Antilles et ensuite, les vendaient aux colons anglais. Environ 30.000 prisonniers irlandais ont été vendus en tant qu’esclaves dans le « Nouveau Monde ». Au milieu du XVIe siècle, les Irlandais constituaient l’un des plus gros contingents d’esclaves vendus à Montserrat et représentaient à 70% la population de cette ville, d’où le nom Irois.

Dans les années 1639, les Hollandais vont à leur tour participer à cette pratique à travers la compagnie des indes occidentales. Ils fournissaient des esclaves irlandais aux colons anglais et français en contrepartie du tabac et du coton. Ce commerce prit de plus en plus de l’ampleur, au point où les Américains s’y sont prêtés au jeu. Tous ces esclaves blancs étaient en majorité vendus en Guadeloupe dans la commune de « Vieux habitants ».

En outre, la bataille de Kinsale fut l’ultime bataille de la conquête anglaise de l’Irlande gaélique, l’Irlande représentait la plus grande base de ravitaillement d’esclaves blancs pour les Anglais, les Hollandais et les Français. Les Anglais avaient capturé plus 30 000 prisonniers sur les encouragements du roi James II, ils étaient par la suite vendus pour faire du travail forcé dans les colonies du « nouveau monde ». Par ailleurs, la première vente enregistrée d’esclaves irlandais a eu lieu en 1612 dans une colonie d’Amérique du Sud située sur le fleuve Amazone. Après la proclamation en 1654 d’Olivier CROMWELL : « To hell or to connaught », des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants irlandais ont été capturés, maltraités, vendus et pour d’autres tués.

Tout compte fait, un projet de loi a vu le jour en 1839, interdisant la traite des Irlandais en Angleterre. Dès lors, ceci représentait un nouveau départ pour les Irlandais, qui jusqu’à ce jour avaient subi les plus grandes atrocités : travail forcé, commerce des esclaves, des assassinats, séparation des familles, vol des terres, etc.

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